Point Barre
Un seule-en-scène de Sarah Cavenaile
Durée: 40 min
Susciter le rêve et l'innocence avec une barre de pole dance.. quelle drôle d’idée!
Sarah met la pole dance ailleurs, là où on ne l’attend pas.
Elle s'amuse à déconstruire les idées préconçues tout en déconstruisant son agrès au propre comme au figuré pour créer des univers décalés dans lesquels il fait bon de voyager.
Après Point barre, vous ne verrez plus la pole dance de la même manière !
Note d’intention
Point barre est un seule-en-scène qui questionne la nature de l'être humain à tout labelliser, à tout mettre dans des cases. C’est avec son agrès, une barre de pole dance, que Sarah traite de ce sujet avec passion, auto-dérision, émotions… Un spectacle qui combine récit parlé et tableaux de danse et qui se joue des codes tout en proposant une mise en abîme de la pole dance.
Sarah est pole danseuse, mais pas que… Elle refuse les cases dans lesquelles on la met. Son monde intérieur enchanteur est bien loin de la réalité labellisante. Elle prend la parole pour partager son expérience personnelle avec le public, ce qui peut faire écho chez lui de manière plus universelle.
Comment être prise au sérieux et acceptée en tant qu’artiste avec la pole dance? En effet, la pole dance, sœur du mât chinois, se cherche encore et est une discipline hybride: elle oscille entre le cirque, la danse contemporaine, la gymnastique et le burlesque. Ou mieux, elle est tout à la fois, attrayante et critiquée, séduisante et rejetée. Même si la pole dance prouve ses bienfaits pour le corps et l’esprit, elle reste connotée. Elle profite du buzz de sa spécificité «exotique» et cherche sa place où elle peut, faisant plutôt les gros titres des magazines féminins que ceux des agendas culturels.
Le sens du spectacle est en lien avec le parcours de l’artiste: tout au long de son cheminement, elle s’est attelée à s’éloigner des stéréotypes et à utiliser la pole dance pour créer des univers poétiques dans lesquels les spectateur·ices peuvent voyager.
Ici, avec ce méta-spectacle, Sarah confronte ses imaginaires avec les codes et les cases cartésiennes du monde réel.
En tant que danseuse et acrobate, l’artiste exprime par le corps cette pulsion incessante d’ouvrir les portes d’un monde meilleur.
C’est une histoire aussi de persévérance, de force vitale et d'absolu. Sur le fil entre soif d’appartenance et représentation métaphorique de la fragilité de la condition humaine, le spectacle invite à voir les choses autrement en s’attardant à la passion qui nous anime.
Descriptif du projet
Ce seule-en-scène est un spectacle parlé, hors case, basé sur un témoignage personnel. Il est enrichi par des tableaux de danse où la poésie et la symbolique du mouvement peuvent prendre tout autant de place que le texte, au point que la frontière entre l’auteur et le personnage fictif peut devenir floue.
Ecriture/Dramaturgie
La dramaturgie est construite autour de Sarah, la pole danseuse, et sa complice de scène et de jeu, la barre de pole dance qu’elle personnifie.
La narration se tisse en parallèle sur plusieurs fils:
-la relation entre Sarah et sa barre
-les faits et historique de la pole dance exposés en voix-off et mis en mouvement par Sarah
-les anecdotes et expériences de vie de Sarah qui apparaissent comme des flash-backs
Le tout est lié par des scènes chorégraphiées qui donnent une cohérence et font écho aux propos de Sarah: revenir à la beauté de rêver que tout est possible et que la vie peut se danser sans limites et sans frontières.
Une particularité de l’écriture est l’utilisation de jeux de mots qui donnent de la saveur au texte tout en faisant sourire.
Mise en scène et travail de mouvement
Sarah utilise la technique et le vocabulaire chorégraphique de la pole dance pour parler de la pole dance mais pas seulement. Pour éclairer les préjugés, créer la surprise ou interroger les perceptions, elle utilise aussi les esthétiques d’autres styles de danse comme la danse contemporaine, le cabaret, le voguing, la danse classique, la danse expérimentale.
Costumes et multiplicité
Sarah fait l’apologie de la multiplicité. Grâce à sa tringle à costumes, elle peut voyager dans ses souvenirs. D’un costume à l’autre, elle emmène les spectateur·ices dans son périple en incarnant ses différentes facettes: la championne insatiable avec son survêtement aux couleurs nationales, l’androgyne qui se joue des genres en débardeur, la rêveuse en robe de mariée, la fée aux couleurs de la nature…
Scénographie
La simplicité de la scénographie laisse une grande part à l’imaginaire: un podium autoportant de pole dance, une tringle à costumes et accessoires et un chevalet. Tout se transforme et est porteur de sens.
L’espace scénique évolue selon l’imaginaire du personnage. Il est tantôt une scène de spectacle concrète, tantôt un espace imaginaire.
Dans le spectacle, l’agrès a un rôle à part entière dans la dramaturgie. La barre prend différentes formes tout au long du récit, elle devient un objet porteur de sens pour étayer les propos de Sarah: balai de sorcière, barre de danse classique, haltère de fitness, queue de billard…
Sarah déconstruit son agrès au propre comme au figuré. Au climax du spectacle, dans la scène de perdition, il y a un parallèle entre l’état du podium de pole dance en morceaux et les émotions du personnage.
Rapport au public
La démarche du personnage est de créer un lien avec le public, tout en le questionnant sur ses perceptions. Sarah lui adresse directement la parole et n’hésite pas à aller dans le public.
Equipe
Ecriture, chorégraphie et interprétation: Sarah Cavenaile
Quadruple championne de pole dance de Belgique 2010-2013, gagnante du Pole Theatre UK 2015, fondatrice de la première école de pole dance de Bruxelles en 2009 (Sarahcademy), créatrice du Pole Fusion Festival 2014-2017, organisatrice du championnat de Belgique 2016-2019.
Comédienne et artiste aérienne dans deux pièces de la Troupe du Possible au Varia et Théâtre de Poche. Performeuse dans divers festivals: Microdances/Itak des Halles de Schaerbeek, La Fête des fleurs de Watermael-Boitsfort, Le Grand Tour à Marchin, La Marche des Philosophes à Fratin, Le Grand Huit à Mons, C’est pas d’la Carotte à Huy, Voo Rire à Liège, Park Poetik à Saint Gilles, etc.
Aide à l’écriture, scénographie, régie: Thibaut De Lestré
Titulaire d’un Bachelor en architecture d’intérieur option scénographie à Sint Lukas (LUCA School of Arts). Depuis 20 ans, consultant créatif dans l’industrie du “themed entertainment", les musées et les parcs d’attraction.
Photographe d’art primé (2ème prix Regards sur la diversité bruxelloise 2014, We need you festival 2022) et exposé (Art Up Lille 2023, The Palm Beach gallery 2022, SeeU 2021, Maison des Arts de Schaerbeek 2020), Photographe d’arts plastiques et performatifs (Belfius Art Gallery, Halles de Schaerbeek), régisseur sons/lumières pour l’Académie d’Uccle depuis 2015, photo-thérapeute expert dans l’exploration de soi par l’image.
Aide à la dramaturgie et au jeu d'acteur: Charlotte Fischer
Comédienne diplômée d'un master en Art dramatique au Conservatoire de Mons. Dramaturgie, jeu, mise en scène et enseignement. Co-organisatrice du Knust Festival multidisciplinaire. Porteuse de projet de la pièce de sensibilisation "Du fil à l'aiguille" avec la Cie Don't Paniek. Aide à la mise en scène du spectacle de danse "Zouglou" d'Hippolyte Bohouo. Actuellement comédienne-animatrice au Collectif 1984 dans le domaine du théâtre action.
Aide à la mise en scène/rue: Thomas Midrez (Bavar, le passeur d’histoires)
Comédien diplômé d’un master en Art dramatique au Conservatoire de Mons.
Conteur spécialisé dans le milieu médiéval et comédien privilégiant les pièces humoristiques. Il a joué au Festival du conte de Chiny (BE), Namur en mai (BE), le BIFF (BE), Cidre & Dragons (FR), Castlefest (NL), Spiel (DE)...
Aide à la mise en scène/rue: Laurent Vander Heyden, comédien
Regards extérieurs: Thierry Wenes, comédien et auteur de la conférence gesticulée "Tu dors où ce soir", Lola Ruiz, artiste de cirque de la Cie La Butineuse
Fiche technique
ESPACE DE JEU: scène de 6 mètres de profondeur sur 6 mètres de large et 3 mètres de haut minimum sur une surface plate à niveau pour la sécurité avec une hauteur de minimum 3m. L’espace doit être calme et à distance d’autres spectacles dans les festivals. Le sol ne peut pas être couvert de cailloux/gravier. En salle, le revêtement idéal est un tapis de danse.
ACCES: L’espace de jeu doit être accessible en voiture/chariot pour le déchargement. Une place de parking à proximité doit être mise à disposition pour la camionnette de l’artiste qui est H2L2, moteur Diesel de catégorie 4 (une autorisation d’accès est nécessaire dans les villes avec une zone de basse émission).
CONFIGURATION DE LA SCENE/PUBLIC: frontale (pas de personne à l’arrière). Fond de scène en extérieur: mur existant ou végétation. Pas de voirie avec des voitures en circulation. Des gradins peuvent être installés pour le public.
JAUGE: la jauge idéale est de 200 personnes et peut être agrandie selon les espaces.
SCÉNOGRAPHIE:
-Au centre: podium de pole dance autoportant au milieu de la scène, 1m50 de diamètre
-A jardin: tringle portative avec tous les costumes et accessoires
- A cour: chevalet: pilier de support de barre classique et support de boîte noire
RÉGIE SON:
-Notre matériel: tablette (de commande), mini-table de mixage (de type Allen & Heath ZED-6FX) et micro headset Sennheiser
-A fournir: enceintes auto amplifiées (de style QSC K8.2 8pouces 2000 watts) + pied d'enceinte 1,8 mètre et câble XLR
RÉGIE LUMIÈRES:
Pour la version en rue de jour: pas de régie lumière
Création lumières à déterminer pour la salle.
LOGE: espace assez grand pour au moins deux personnes, avec deux chaises, une table, un évier avec de l’eau chaude, une toilette et du chauffage en hiver. Deux grandes bouteilles d’eau devront être mises à disposition ainsi que des snacks.
CATERING: un lunch pour deux personnes devra être fourni le midi. Un repas chaud devra être prévu le soir pour deux personnes en cas de programmation sur plusieurs jours.
TEMPS DE PREPARATION, MONTAGE ET DEMONTAGE: 1h pour le montage et 1h pour le démontage.
CONDITION CLIMATIQUE POUR LA RUE: le spectacle se joue de préférence à l’ombre s’il fait plus de 30 degrés (car la barre est en métal et peut brûler). En cas de pluie, une solution de repli doit être prévue.